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Les alphabets de l’UPE2A

Lundi 11 avril, au CDI, un projet autour des langues maternelles des jeunes de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A) a vu son aboutissement. Ce travail, initié il y a plusieurs mois, consistait pour chaque élève en la réalisation d’un document de présentation personnelle.

Sur ce document deux choses apparaissent : d’un côté l’alphabet en langue maternelle, éventuellement accompagné de l’alphabet en français, de l’autre un texte indiquant le nom, l’âge, le pays d’origine, la langue parlé et la formation suivie par son auteur. Le tout illustré par le drapeau du pays d’origine.

Ces documents ont été fixés sur le pourtour d’une carte du monde, et un fil les relie au pays concerné pour indiquer où il se situe. Certaines langues n’ont pas d’alphabet, elles sont uniquement parlées et non écrites : le document prend alors la forme d’une bulle de dialogue (phylactère dans le monde de la BD).

Pour accompagner la présentation de ce travail, un atelier a été mis en place en fin de matinée avec les jeunes allophones comme professeurs. Il s’agissait pour eux d’enseigner quelques mots de base de leur langue à d’autres élèves du lycée. Ceux-ci faisaient partie de la classe de 2 CONSDUR, sous la responsabilité de Mme Ghedjati. L’apprentissage était oral, mais aussi, le cas échéant, écrit. Chaque jeune professeur enseignait à deux apprenants.

Chacun a pris son rôle très à cœur, manifestant envie de bien faire et s’investissant à fond, que ce soit pour transmettre son savoir ou pour l’acquérir.

L’atelier s’est terminé par une restitution : les apprenants qui le souhaitaient ont pris la parole pour prononcer les quelques mots qu’ils avaient appris. En général « Je m’appelle… » et « J’ai … ans », sous le regard bienveillant mais rigoureux de leur professeur du jour.

En début d’après-midi, un autre exercice a mis les jeunes de l’UPE2A à contribution : devant la carte du monde évoquée plus haut, il s’agissait de se présenter individuellement, en reprenant les éléments indiqués sur les documents. Des élèves d’autres formations, ainsi que quelques enseignants, formaient le public.

Chacun s’est prêté à l’exercice, avec plus ou moins d’aisance, mais toujours avec bonne volonté et en essayant de faire du mieux possible. Félicitations à tous, car il n’était pas forcément simple de s’exprimer en public dans une langue qui n’est pas maternelle et que l’on ne maîtrise pas encore très bien !

Un merci particulier aux agents qui ont déménagé le panneau (pas léger !) depuis la salle de l’UPE2A jusqu’au CDI, et l’ont mis habilement en place.

Coup de froid

Après plusieurs journées printanières dans le courant du mois, les températures se sont bien rafraîchies lors des derniers jours de mars, au point de repasser sous la barre des zéros degrés certains matins.

Ce refroidissement s’est accompagné d’un phénomène assez spectaculaire vendredi 1er avril (et non, ce n’est pas une blague !), puisqu’un impressionnant orage de grêle s’est abattu sur la région, recouvrant le paysage d’une magnifique couche blanche.

Notre lycée a pris un aspect inhabituel, immortalisé par Florence Decourt :

Dalle Gros Oeuvre

Jeudi 3 février, par une belle après-midi ensoleillée, les élèves de la filière Organisation et Réalisation du Gros-Oeuvre (ORGO, les « maçons »), encadrés par leur professeur M Manaut, se sont rendus sur un chantier à Lescar pour participer au coulage de la dalle d’un pavillon.

Si la dalle est classique dans sa conception et sa réalisation, le mode constructif des murs est beaucoup plus original. Il s’agit de modules constitués de deux plaques de polystyrène maintenues parallèlement par des fils métalliques (voir ci-dessous). Ces modules se juxtaposent et se superposent en s’emboîtant comme des briques Lego. Une fois qu’ils sont mis en place, il suffit de couler du béton entre les plaques pour assurer la résistance mécanique de l’ensemble. Les plaques de polystyrène assurent l’isolation, à la fois par l’extérieur et par l’intérieur.

Les jeunes ont participé au coulage de la dalle, mais aussi au remplissage préalable des murs de soubassement périphériques, le tout sous la responsabilité de deux enseignants, l’un étant leur professeur actuel, M Manaut, l’autre étant à la retraite, après avoir officié de longues années dans notre établissement.

Cette réalisation a permis aux élèves de mettre en pratique les savoirs acquis au lycée, mais aussi d’être confrontés à une technique qui sort des sentiers battus.

Maquette construction bois

Les élèves de la filière Technicien Constructeur Bois (TCB), encadrés par leur professeur M Mignon, mènent depuis plusieurs mois un projet d’envergure. Il s’agit de réaliser un petit bâtiment qui se présentera comme un appartement de par sa composition (cuisine, salle de bain, chambre, ouvertures, etc.), mais avec des pièces de surfaces plus réduites. Il est destiné aux élèves du lycée Campa de Jurançon pour s’exercer à mettre en place l’installation électrique d’une maison.

Ce bâtiment est conçu suivant la technique de la structure à ossature bois. Il a d’abord été étudié et représenté en CAO afin d’en définir toutes les caractéristiques, et pouvoir ainsi dimensionner l’ensemble des éléments le composant. Sur le dessus, une plateforme permettra d’installer des panneaux photovoltaïques.

Pour accéder à la plateforme supérieure, un escalier est nécessaire. Il faut d’abord le fabriquer !

L’opération suivante consiste à le mettre en place, sans oublier de l’équiper d’une main courante (une « rampe »).

Il reste à féliciter les jeunes (et leur professeur) qui ont mené à bien ce grand projet. Bravo à eux !

Projet Jean Moulin

Comme beaucoup d’autres cités, la ville de Gelos a donné le nom de Jean Moulin à l’une de ses rues. Pour rendre hommage à cette grande figure de la résistance, un projet ambitieux a été mené, associant notre établissement, le Lycée des Métiers de l’Habitat et Industrie, et la municipalité.

Il consistait en la conception, la réalisation et la mise en place d’une stèle commémorative à l’entrée de la rue concernée.

Au sein de notre lycée, ce travail a été effectué conjointement par les équipes d’enseignement général (lettre-histoire/géographie) et professionnel (chaudronnerie industrielle, menuiserie aluminium-verre).

La stèle se compose d’un corps en métal (structure interne + panneaux d’habillage) dans lequel sont pratiquées deux ouvertures : la plus grande contient un portrait de J.Moulin supporté par une plaque de verre, la plus petite présente le QR code donnant accès aux informations.

Ci-dessous : un reportage en image des différentes étapes de la réalisation de ce projet, l’inauguration et, plus bas, une biographie de Jean Moulin.

La réalisation de la stèle

La réalisation du portrait de Jean Moulin sur une plaque de verre a fait appel à une combinaison de deux techniques : d’une part le sablage de surface, d’autre part la peinture. Le sablage permet de jouer sur des teintes de gris en donnant un aspect plus ou moins dépoli à la surface, la peinture apporte les touches de couleur nécessaires.

Le choix du portrait emblématique de Jean Moulin revêtu de son pardessus, de son écharpe et coiffé de son chapeau s’est imposé naturellement. Au noir et blanc qui sont ses teintes d’origine, il a été décidé de rajouter du rouge pour l’écharpe, représentant le sang versé pour la France.

L’inauguration

Mercredi 26 janvier 2022, la stèle a été installée sur son emplacement définitif et l’inauguration a eu lieu, en présence de nombreux adultes, dont plusieurs représentants d’instances officielles, mais aussi des élèves ayant participé au projet.

Comme il est de coutume dans ce genre de cérémonie, plusieurs personnes ont pris la parole pour à la fois marquer la solennité du moment, replacer le projet dans son contexte et remercier tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.

C’est tout d’abord M DELQUIGNIE, responsable de la police municipale de Gelos, M NUNN, proviseur du lycée, puis Mme GHEDJATI, professeur de lettres-histoire-géographie, initiatrice et coordinatrice du projet, qui se sont exprimés (de gauche à droite ci-dessus).

L’inauguration proprement dite a ensuite eu lieu (ci-dessus), matérialisée par le dévoilement de la stèle effectué conjointement par M NUNN, Mme GHEDJATI, mais aussi Mme DELQUIGNIE, adjointe au maire de Gelos (à gauche de la stèle sur la photo de droite ci-dessus) et Mme JANVIER (bonnet noir), ancienne proviseure du lycée, en poste lors du démarrage du projet.

Pour entrer en résonance avec l’histoire et rappeler la mémoire de tous ceux et celles qui, parfois au prix de leur vie, ont mené au cœur de la résistance la lutte contre l’oppresseur nazi, Mme GHEDJATI, leader de chorale improvisée, a proposé à tous les présents de chanter le chant des partisans, préparé et répété dans les jours précédents par un groupe d’élèves.

Mme DELQUIGNIE (à droite), représentant le maire de Gelos souffrant, M GLACIAL (au centre, pantalon bordeaux), responsable du musée de la résistance et de la déportation de Pau, Mme POUEYTO (manteau blanc), députée de la circonscription et M LACOSTE (à gauche), conseiller départemental, ont pris tour à tour la parole dans le cadre de leur représentation, mais aussi dans un registre plus personnel.

La traditionnelle photo de groupe réunissant officiels et élèves (ci-dessus), et celle regroupant les jeunes entourant Mme GHEDJATI (ci-dessous). Bravo à eux et elle !

Pour terminer et se réchauffer un peu, une collation a été servie dans les locaux de l’établissement (ci-dessous). Merci à l’équipe du service restauration !

Jean MOULIN (1899-1943)

Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers, fait ses études de droit à l’université de Montpellier. À la fin de la Première Guerre mondiale, il entre dans l’administration préfectorale.

Sous-préfet d’Albertville en 1925, affecté successivement à Châteaulin, Thonon et Montargis, puis dans la Somme, il entre en 1936 au ministère de l’Air comme chef de cabinet du ministre Pierre Cot, où il participe notamment à la création d’Air France.

Il est nommé préfet de l’Aveyron, à Rodez, en janvier 1937, puis muté en Eure-et-Loir, à Chartres, quelques mois avant la déclaration de la guerre. En septembre 1939, il s’engage comme sergent-mitrailleur dans l’armée de l’air, mais doit regagner sa préfecture sur l’ordre du ministre de l’Intérieur.

Dans l’exode général qui suit la percée du front en juin 1940,  il reste seul à son poste, et, le 17 juin, en grande tenue, il attend les troupes ennemies dans la cour de la préfecture. Alors qu’il s’apprête à défendre les droits de la population, les Allemands veulent l’obliger à signer un protocole qui accuse les troupes françaises en retraite d’avoir massacré des civils. Il refuse. Ils le traînent alors devant les cadavres déchiquetés des prétendues victimes et le torturent jusqu’à l’épuisement de ses forces mais n’en viennent pas à bout.

Ramené à Chartres, il est enfermé dans la conciergerie de l’hôpital, averti qu’il serait conduit, à nouveau, le lendemain, sur le lieu de son supplice. Et, pour ne pas céder, pour sauver son honneur et l’honneur de l’armée française, il se coupe la gorge avec un débris de verre. Retrouvé le lendemain au milieu d’une mare de sang et transporté à la préfecture, il échappe à la mort par miracle.

Le 2 novembre 1940, le gouvernement de l’État français le relève de ses fonctions. II se réfugie en zone sud et, sous l’identité de Joseph Mercier, professeur de droit dans une université américaine, il prend contact avec les premiers mouvements de Résistance qui se forment dans le Sud-Est, puis il s’échappe de France en août 1941, rejoint Londres par l’Espagne et le Portugal, et prend immédiatement contact avec le général de Gaulle.

Chargé de reprendre contact avec les réseaux métropolitains, il est parachuté au-dessus des Alpilles le 1er janvier 1942. Après quelques mois, il repart pour Londres en avion, et, sous l’identité du caporal Mercier, il y est fait Compagnon de la Libération.

Nommé délégué général en France du général de Gaulle, Jean Moulin repart alors de Londres par avion pour réaliser sa tâche considérable de faire l’unité de cette Résistance française qu’il a déjà ralliée à la France libre et dont il est maintenant le chef.  Il réussit contre tout espoir à unifier les groupes épars dans le pays, à intégrer tous les partis politiques, tous les organes  syndicaux, à leur donner une organisation et à les plier à une discipline commune.

Le 27 mai 1943, il préside à Paris, au 48 de la rue du Four, la première réunion du Conseil national de la Résistance, qu’il avait créé. II y a rang de ministre du Comité de Libération nationale d’Alger sous le nom de Monsieur X. Un mois plus tard, le 21 juin,  il est arrêté par la Gestapo à Caluire, près de Lyon, où il s’est  rendu sous le nom de Jacques Martel pour répartir aux chefs  militaires les commandements de l’Armée secrète.

Interné au Fort Montluc, interrogé par Klaus Barbie, Jean Moulin ne dit rien. Il est transféré début juillet avenue Foch à Paris puis dans une villa de Neuilly, où la Gestapo avait coutume « d’interroger » des personnalités importantes ; sans que l’on sâche réellement si c’est à cause des tortures subies ou parce qu’il a tenté de se suicider, son état de santé est désespéré. C’est vraisemblablement pour tenter de le soigner et de le conserver comme otage qu’il est transféré en Allemagne. C’est dans le train, quelque part entre Metz et Francfort, alors qu’il n’a déjà plus figure humaine, qu’il meurt le 8 juillet 1943.

Ses cendres, jusqu’alors déposées au Père Lachaise, ont été transférées au Panthéon le 19 décembre 1964 lors d’une cérémonie solennelle présidée par le général de Gaulle, chef de l’état.

Banc découpe plasma

Afin d’assurer une qualité optimale de ses formations, en adéquation avec les besoins des différents secteurs professionnels concernés, notre lycée se doit de disposer d’équipements au meilleur niveau technique.

C’est dans cette optique que l’atelier de chaudronnerie industrielle vient de s’équiper d’un banc de découpe plasma. Le financement a été assuré par la Région Nouvelle-Aquitaine, toujours soucieuse de donner aux lycées les moyens de leurs ambitions.

Le dispositif de découpe est entièrement automatisé : la tête se déplace dans les trois dimensions (longueur, largeur, hauteur) en fonction des informations entrées par l’opérateur sur le pupitre de commande. Les capacités maximales de découpe sont de 2m x 1m pour une épaisseur allant jusqu’à 25 millimètres. Tous les matériaux métalliques peuvent être travaillés : acier, inox, aluminium, etc. Bien entendu, la sécurité n’est pas oublié : des barrières optiques (les poteaux jaunes sur la photo) coupent instantanément le fonctionnement si quelqu’un franchit les limites qu’elles définissent.

Plusieurs équipements complètent le dispositif de découpe et permettent qu’il fonctionne dans les meilleures conditions. De gauche à droite : une unité de traitement des gaz et fumées émises lors des découpes, un système de purification de l’eau utilisée et un réservoir surpresseur d’air.

Cet ensemble est équivalent à ceux que possèdent les professionnels du secteur. Il permet donc aux élèves de se former pour être directement opérationnels en entreprise.

Diplôme DELF

Vendredi 10 décembre 2021, plusieurs élèves ou ex-élèves de l’Unité Pédagogique pour Elèves Arrivants Allophones (UPE2A) se sont vus remettre leur Diplôme d’Etudes en Langue Française (DELF). Ce diplôme atteste du niveau atteint en langue française, orale et écrite, pour des personnes dont ce n’est pas la langue maternelle.

La cérémonie s’est déroulée dans la salle polyvalente du lycée. M Nunn, proviseur, a félicité les jeunes pour leur réussite à un examen qui n’est pas simple, surtout pour ceux qui étaient arrivés en France sans connaître un seul mot de notre langue. Mme Walch, leur enseignante, a aussi prononcé quelques mots de félicitations et d’encouragement à poursuivre les efforts entrepris.

A la réception de leur diplôme, les récipiendaires devaient signer un document confirmant qu’ils l’avaient bien reçu, et parallèlement il se voyait remettre par Mme Walch un livre choisi en fonction de leur personnalité (photo de droite).

Pour clôturer ce moment sympathique, un buffet gourmand a été offert à tous les présents… qui ne se sont pas fait prier pour y faire honneur !!!

Court métrage UPE2A

Stéphanie WALCH a inscrit la classe de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A) à un projet mené avec Educ’Arte sur une sélection de courts-métrages regroupés autour de la problématique « faire entendre sa voix ».

Mardi 7 décembre, c’est à partir de la projection du film « Le sens du toucher » qu’une séance s’est déroulée. Ce film d’animation traite, entre autre, de la communication en langue des signes.

Après avoir vu le film, les élèves ont été en mis en relation par visioconférence avec le réalisateur, Jean-Charles MBOTTI MALOLO, auquel ils ont pu poser les questions qu’il avaient préparées préalablement. Ce fut un très bon moment d’échanges, malgré les difficultés de communication des élèves allophones, car ce film faisait écho à bien des égards à leurs problématiques. Intéressant et parfois drôle, les élèves ont tenu à participer à la rencontre pendant l’heure entière.

Tables presse Elan Béarnais

Vendredi 26 novembre, Jean-Denis LAFITTE, responsable de la communication de l’Elan Béarnais, est venu dans notre établissement. Il était accompagné de Dominique MARSAULT, en charge des relations avec le milieu scolaire, et d’un jeune joueur : Hugo FACORAT.

Le but de leur visite était d’examiner les maquettes représentant des propositions de tables pour la presse, afin de choisir le modèle que notre lycée fabriquera en plusieurs exemplaires pour le club de basket . Ces tables seront mises à la disposition des journalistes les jours de match au Palais des Sports.

Trois modèles étaient présentés, du plus classique au plus original. Tous ont été fabriqués par les élèves de terminale Technicien Menuisier-Agenceur (TMA), dans le cadre de la réalisation d’un chef-d’oeuvre en voie professionnelle, sous la responsabilité de leurs professeurs Maud LATOUR et Benat SALLATO.

Débuté en septembre, ce travail a demandé de réfléchir à la conception des modèles en tenant compte en premier lieu des contraintes liées à l’utilisation prévue, tout en laissant s’exprimer en parallèle créativité et imagination. Les maquettes ont ensuite été réalisées pour concrétiser les idées et permettre de les juger sur des objets réels.

Faisant appel à de nombreuses techniques du métier, la fabrication des maquettes a demandé une mise en œuvre assez complexe pour la réalisation de certains éléments. Motivés et appliqués dans leur travail, les jeunes ont relevé le défi avec succès, permettant ainsi d’assurer une présentation de qualité.

L’UPE2A au château

Jeudi 25 novembre, par un temps de saison (gris, froid et humide !), les jeunes de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A), encadrés par Stéphanie WALCH, Pauline LARCEBEAU et François GUILLOT, se sont rendus (à pied…) au château de Pau pour en effectuer la visite.

Ils ont été accueillis par Mme FLOCH et, après une première présentation, à l’extérieur, des grandes étapes de la construction de l’édifice et des différents monarques qui en ont été à l’origine, la visite s’est poursuivie à l’intérieur, au chaud !

Bien entendu, le personnage central qui se taille la part du lion dans l’histoire de ce monument, c’est Henri IV, dont la mémoire est omniprésente sous de nombreuses formes !!! Les jeunes ont été fascinés par l’imposante statue de marbre qui domine l’escalier de l’entrée, et ont ensuite écouté avec attention les explications données par la guide.

Point fort de la visite : le tableau représentant l’assassinat du roi. L’évènement en lui-même et la tension dramatique qui ressort de la peinture ont captivé les élèves. La déambulation s’est poursuivie, agrémentée des informations toujours très intéressantes de l’accompagnatrice. Au moment de se séparer, celle-ci a remis à l’ensemble des visiteurs une brochure illustrée reprenant l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur ce monument.